Aéroport de Moscou

Les photos, les films nous montrent le volcan Islandais en éruption, mais aucune possibilité de comprendre les commentaires en langue et écriture russes. Des nouvelles contradictoires circulent dans la confusion. Quelle aventure!

Réveillé à 3h30 . J’ai mal dormi, des chiens ont aboyés toute la nuit sans parler de quelques sonneries sms intempestives envoyés par la SNCF pour cause de grèves me signalant des trains en retards ou annulés.

On quitte le camp 1h plus tard. La circulation est dense autour de l’aéroport.

Après les adieux à nos 2 guides, nous décollerons vers 7h30, avec 3/4h, de retard pour Moscou, bagages enregistrés pour Nice.

Pendant le vol, surprise on fait une escale inattendue à Krasnoyarsk, paisible bourgade en pleine Russie au milieu de nulle part, pour un plein de kérosène. 1h plus tard on redécolle pour Moscou, l’avion est surchauffé, l’air est très sec, pas de distractions, les revues sont écrites en caractères cyrilliques : illisibles. Finalement au total le voyage aura duré 8h30.

Dans la zone de transit, on perdra 3h00 à espérer on ne sait quoi, les Russes sont compliqués.

Puis direction le terminal, 2 pour attendre l’avion de Nice qui ne décollera que demain matin.

On se balade dans cette aérogare toute neuve et très moderne. On s’éparpille un peu, mais les divers bars, restaurants, boutiques finissent par nous lassés. Il faut s’organiser car nous allons devoir passer la nuit ici, pas de lit, pas de chambre on doit se débrouiller. Chaque nations organisent son campement. Pour le dîner et petit déj. Aéroflot nous a distribué deux « vouchers » de 500 roubles chacun soit à peu près 12 € pour un repas, mais attention, reste-t-il encore de la nourriture dans les restos. Nous trouvons une brasserie aux spécialités russes acceptables, il ne faut pas être trop difficile.

Les dernières nouvelles nous signale un départ à 10h45 pour Nice. Puis le trajet Nice-Bordeaux en train reste hypothétique en raison des grèves à la SNCF. A 22h, certains semble dormir, d’autres essayent sans y parvenir. Je commence ma nuit sur le carrelage avec un matelas composé de quelques fringues, la yourte été plus confortable !