Le retour de Martine

Martine est de retour avec un plâtre, la fracture n’est pas trop sévère. Les chevaux semblent fatigués : encore des chutes, mais sans gravité.

Lever vers 8h, la température est à peine de -2° et il fait grand beau. On attend de connaître le résultat de la pêche mais on ne trouve qu’un misérable poisson en cuisine.

Ce matin nous n’avons encore aucune nouvelle de Martine, les téléphones « ne passent pas ». Que va-ton faire aujourd’hui? Chacun avance son hypothèse. Je pars faire une balade seul le long de la berge du lac, c’est plutôt reposant, la vie à vingt est parfois un peu pesante. Finalement tout rentre dans l’ordre avec l’arrivée de nos amis vers 10h00, Martine est plâtrée, ce n’était qu’une petite fracture, elle continue le voyage dans le camion.

A 11h, on quitte le camp mais certains chevaux semblent fatigués, peut-être ne sont-ils pas assez bien nourris. Comme hier avec Martine, certains chevaux se vautrent à plusieurs reprise.

Lors du repas de midi, Jean-Claude nous raconte leur périple à Moron, ils ont crevé plusieurs fois et ont fini sur la jante pendant les 15 derniers km.

Après manger, on repart 1 heure et quelques galops et vers 15h30 on s’arrête monter les yourtes toujours au bord du lac. Ce sera notre camp pour 2 jours, vu que demain on part randonner à pied.

On aura fait une vingtaine de km en 4h30, comme nous sommes plus à l’aise sur nos montures, la vitesse s’en ressent.

C’est la plus belle journée au niveau soleil et température, d’ailleurs c’est la 1° fois que j’écris mon journal dehors avec vue sur le lac, imprenable !

Guillaume et Anne, Aurélien et Renée escaladent la colline qui domine le camp pour un genre de repérages pour demain où toute la troupe doit escalader un sommet proche des 3000m. D’après leurs récits, de la haut, le point de vue est magnifique et spectaculaire. Il nous faudra attendre demain pour le constater.

Au lit vers 21h30.